De Tom Hanks
Avec Julia Roberts, Tom Hanks
Musique de James Newton Howard
(2011)

Récemment licencié de son emploi qu'il occupait depuis plusieurs années, Larry Crowne décide de s'inscrire dans une université afin de reprendre ses études, où il va rencontrer Mercedes Tainot, professeur d'expression orale (merci wiki).

Sympathique.

Une petite comédie romantique bien comme il faut en ces temps automnaux estivaux. Julia Roberts montre (assez bien) qu'elle peut sortir de la caricature-tout-sourire-cheveux-au-vent qu'elle a l'habitude d'incarner et qu'elle arrive parfaitement à camper les profs aigris & les épouses désabusées. Tout ceci serait parfait si le rôle tenait plus de trente minutes à l'écran. Or, le voilà qui s'effrite au bout de quelques scènes pour vite redonner la place à l'actrice pep's aux dents qu'on ne connait que trop bien. Du côté de Tom Hanks, rien de très innovant non plus, même si on ne peut nier que l'acteur reste encore très sympathique et charismatique à l'écran. Le scénario est... disons... linéraire. Oui, c'est ça, linéraire - sans toutefois être trop plat. C'est principalement grâce aux acteurs et aux situations touchantes que l'on n'échappe à l'ennui dans Larry Crowne.

Pour le reste, ce n'est encore qu'un divertissement de plus au message rabâché du rêve américain version crise économique : plein d'espoir et de bons sentiments... et aussi complètement ridicule a posteriori. Parce que franchement, quelle est la morale de cette histoire? Larry se fait virer parce qu'il n'a pas fait l'université et qu'il était cuisinier dans la NAVY... Que décide de faire Larry? Montrer à tous ces bouseux qu'il peut reprendre des études et leur fourrer son diplôme dans leur grande bouche à l'haleine nauséabonde! Larry est doué et récolte un A+ en art de la parole et en économie (parce que Larry avec sa cinquantaine bien tapée n'a pas apparemment les cellules grises en perdition)... tout ça pour quoi? Créer sa propre entreprise? Aller dire fuck à ses anciens patrons? Naaaaaaan... tout ça pour terminer dans les cuisines d'un resto routier plutôt louche. Mais ce bon Larry a trouvé l'amour alors dans le fond, le reste hein...

En bref, on retiendra quelques éclats de rire, les virées en scooter et la présence pétillante de Gugu Mbatha-Raw (elle changera vite de nom quand elle aura percée, celle-là...). Mais Larry Crowne fait bien pâle figure (sous le soleil inexistant du mois d'août). Tant qu'on y est, Tom Hanks devrait éviter de réaliser un troisième film.

larry_crowne

Larry Crowne

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