[En Bref]
HOT FUZZ (2007)
Hilarant de bout en bout, Hot Fuzz reprend les atouts de Shaun of the Dead (duo d'acteurs qui s'éclate, scènes bidonnantes et cynisme/folie britannique) tout en relevant sérieusement le niveau. Point de temps mort, encore moins de rythme yoyo, Hot Fuzz envoie du lourd: la présentation de choc du flic parfait à la conscience professionnel absolue (Simon Pegg, parfait!), les multiples références au genre du film d'action (même les novices s'y retrouveront) et le final explosif - totalement culte, totalement jouissif - du beau et grand n'importe quoi... qui fonctionne comme jamais! Un seul mot: encore, please.
THE LAKE HOUSE (2006)
Un drame romantique pour les coeurs d'artichaut qui aiment Sandra Bullock et Keanu Reeves. Perdu dans les méandres temporels de cette histoire d'amour pour le moins originale, le spectateur appréciera le charme de Boston en hiver et le rythme qui fait la part belle à une ambiance calme et nostalgique. Après, il convient de se laisser emporter par le concept de correspondance entre deux personnages vivant à 18 mois d'intervalle l'un de l'autre. Une fois ce pas franchi, c'est avec convenance mais beaucoup de charme que l'on assiste à un happy end émouvant.
YOU'VE GOT MAIL (1998)
L'exemple type de la comédie américaine qui fonctionne et qui est presque devenue culte pour les amateurs du genre. Vous avez un message ou la réunion de T. Hanks et de M. Ryan après Nuits blanches à Seattle fait partie de ces films de la fin des années 90 qui détenaient encore les clés pour faire un film délicieux: certes, le scénario est linéraire et sans suprises, mais la qualité de l'écriture et l'alchimie entre les acteurs restent frais et authentiques. Le tout est agrémenté d'un hommage à New York et au charme des petits commerces spécialisés. J'adore!
WALL STREET II - MONEY NEVER SLEEPS (2010)
Epuisant de bout en bout à cause d'un trio d'acteurs qui n'arrivent jamais à vraiment décoller. Non seulement M. Douglas a pris un sacré coup de vieux et campe un personnage complètement antipathique, mais en plus, il doit se farcir Shia LaBeouf qui n'est pas crédible une seule seconde dans son rôle de jeune trader ambitieux. A côté d'eux, la charmante et éthérée C. Mulligan à qui le scénario n'offre aucune consistance, la condamnant à des scènes larmoyantes complètement épuisantes. On aurait pu s'attendre à un tant soit peu de cynisme et de vénalité assumés, mais non... Au final, une morale sauvée et centrée sur la rédemption familiale... Heureusement que le film s'appelle Money Never Sleeps.